Troubler la fête,
rallumer notre joie
Troubler la fête, rallumer notre joie!, une publication bilingue, est le prolongement des discussions ayant eu lieu autour des différentes tables ou espaces thématiques qui composaient la Journée sans culture. Les animatrices et animateurs de ces tables thématiques ont tenté d’en refléter l’esprit sinon la lettre, suivant un désir de retrouver une force collective au-delà de la fatigue et de la résignation qui rôdent. À ces textes s’ajoutent ceux de personnes invitées par l’équipe éditoriale afin d’explorer d’autres préoccupations qui n’ont pas été abordées en profondeur lors de la Journée même.
Pour se procurer la publicationjourneesansculture.ca
EXTRAIT
«La Journée sans culture (JSC) est un pied de nez à peine voilé aux Journées de la culture – événement qui célèbre la richesse culturelle sans pourtant apporter un soutien financier convenable aux artistes et aux organismes qui en sont les principaux protagonistes. La JSC se veut une réponse incisive à de telles initiatives qui célèbrent un consensus pourtant inexistant, résultat de politiques élaborées en notre nom mais sans nous consulter. Des décisions qui s’accommodent de nous laisser dans un état de précarité devenu banal et, malheureusement, systémique. La situation est alarmante: nous voici captifs d’un paradoxe politique qui fait de la culture un formidable levier économique tout en faisant l’économie des investissements requis pour son sain développement, comme en témoignent d’ailleurs les récentes coupes provinciales de 2,5 millions de dollars en culture. Pendant que les retombées économiques retombent tout autour de nous et que la croissance croît à nos dépens, notre silence pourrait passer pour un consentement. Contre la tentation de l’ajustement optimiste – croire que tel empiètement, telle exigence sera le dernier ou la dernière, alors qu’ils ne sont que l’un des maillons d’une série infinie –, nous décidons de nous rassembler autour d’une politique de l’arrêt, formulée à l’affirmative: renversons l’insoutenable, retrouvons ensemble les joies d’une vie bonne. Osons nommer les situations qui nous affligent, défendre les rêves qui nous hantent et nous alimentent.»
Écrits
Aller à, faire avec, passer pareil
Le Merle - Institutions
Troubler la fête, rallumer notre joie
Les artistes du modèle d’affaires
Le Merle - Austérité
Décoloniser la culture, c’est aussi désaliéner la culture
Habiter ce qui se défait
The imaginary exit of disengagement
Mécénat, marché ou État: qui soutient qui?
Là où nous allons tous dans la même direction
No One Gives a F**k About a Cop et Fredy: porter les voix du collectif
Fragilité artistique et défense d’une autonomie illusoire de l’art
Prendre soin des paroles effacées
L’évitement comme politique de gestion des débats au Conseil des arts du Canada
Je préfèrerais (éclipses)
Épuiser l’événement: l’ultrafamilier et la répétition comme procédés de mise à distance
À l’ombre des projecteurs: DARE-DARE au Quartier des spectacles
Identity correction: comment se porte votre identité?
Insoluble capitalisme: menues violences et autres obscénités
Les médias et le Printemps québécois: comme si vous y étiez (ou presque)
Printemps québécois: l’éveil démocratique
Encore faut-il que cela se sache
Prendre la parole: du rhétorique au politique
Quelle efficacité pour une critique institutionnelle hors des institutions?
Les murs ne sont pas tous faits de pierres
Une vue de l’intérieur
Art dans l’espace public: quand les politiques croisent les pratiques
Les tactiques de l’informe
Mile-End Mapping: une carte avec ruelles
Le Merle - Institutions
Troubler la fête, rallumer notre joie
Les artistes du modèle d’affaires
Le Merle - Austérité
Décoloniser la culture, c’est aussi désaliéner la culture
Habiter ce qui se défait
The imaginary exit of disengagement
Mécénat, marché ou État: qui soutient qui?
Là où nous allons tous dans la même direction
No One Gives a F**k About a Cop et Fredy: porter les voix du collectif
Fragilité artistique et défense d’une autonomie illusoire de l’art
Prendre soin des paroles effacées
L’évitement comme politique de gestion des débats au Conseil des arts du Canada
Je préfèrerais (éclipses)
Épuiser l’événement: l’ultrafamilier et la répétition comme procédés de mise à distance
À l’ombre des projecteurs: DARE-DARE au Quartier des spectacles
Identity correction: comment se porte votre identité?
Insoluble capitalisme: menues violences et autres obscénités
Les médias et le Printemps québécois: comme si vous y étiez (ou presque)
Printemps québécois: l’éveil démocratique
Encore faut-il que cela se sache
Prendre la parole: du rhétorique au politique
Quelle efficacité pour une critique institutionnelle hors des institutions?
Les murs ne sont pas tous faits de pierres
Une vue de l’intérieur
Art dans l’espace public: quand les politiques croisent les pratiques
Les tactiques de l’informe
Mile-End Mapping: une carte avec ruelles