À l’ombre des projecteurs:
DARE-DARE au Quartier des spectacles
EXTRAIT
«En juin 2012, au plus fort des manifestations du Printemps érable, une dizaine d’individus portant un t-shirt identique s’assoient sur le bord du trottoir longeant la Brasserie T !, sur la Place des festivals, pour y manger un sandwich. À des techniciens de L’Équipe Spectra venus leur demander d’expliquer leur présence, l’un d’eux remet une carte où il est écrit: “L’utilisation de l’espace public est un privilège et non un droit.” S’ensuit une série d’appels téléphoniques inquiets entre L’Équipe Spectra et l’administration du Quartier des spectacles, qui rebondissent jusqu’à la roulotte de DARE-DARE, hôte de la performance: l’administration enjoint au centre de faire cesser immédiatement ces actions “politiques”. Avec le projet Secondes zones d’Anne-Marie Ouellet, les relations entre DARE-DARE et son nouvel hôte, le Quartier des spectacles, s’amorcent sous le signe de la suspicion.
«En juin 2012, au plus fort des manifestations du Printemps érable, une dizaine d’individus portant un t-shirt identique s’assoient sur le bord du trottoir longeant la Brasserie T !, sur la Place des festivals, pour y manger un sandwich. À des techniciens de L’Équipe Spectra venus leur demander d’expliquer leur présence, l’un d’eux remet une carte où il est écrit: “L’utilisation de l’espace public est un privilège et non un droit.” S’ensuit une série d’appels téléphoniques inquiets entre L’Équipe Spectra et l’administration du Quartier des spectacles, qui rebondissent jusqu’à la roulotte de DARE-DARE, hôte de la performance: l’administration enjoint au centre de faire cesser immédiatement ces actions “politiques”. Avec le projet Secondes zones d’Anne-Marie Ouellet, les relations entre DARE-DARE et son nouvel hôte, le Quartier des spectacles, s’amorcent sous le signe de la suspicion.
Si ces relations se sont normalisées depuis, elles n’en fournissent pas moins un point de vue éclairant sur les tensions qui s’intensifient entre des intervenants pour qui la culture représente un moteur économique et des artistes pour qui la rentabilité n’est pas le premier objectif – avec, entre les deux, des organismes qui tentent de préserver leurs acquis au cœur de la tranquille tempête des politiques culturelles…»
Écrits
Aller à, faire avec, passer pareil
Le Merle - Institutions
Troubler la fête, rallumer notre joie
Les artistes du modèle d’affaires
Le Merle - Austérité
Décoloniser la culture, c’est aussi désaliéner la culture
Habiter ce qui se défait
The imaginary exit of disengagement
Mécénat, marché ou État: qui soutient qui?
Là où nous allons tous dans la même direction
No One Gives a F**k About a Cop et Fredy: porter les voix du collectif
Fragilité artistique et défense d’une autonomie illusoire de l’art
Prendre soin des paroles effacées
L’évitement comme politique de gestion des débats au Conseil des arts du Canada
Je préfèrerais (éclipses)
Épuiser l’événement: l’ultrafamilier et la répétition comme procédés de mise à distance
À l’ombre des projecteurs: DARE-DARE au Quartier des spectacles
Identity correction: comment se porte votre identité?
Insoluble capitalisme: menues violences et autres obscénités
Les médias et le Printemps québécois: comme si vous y étiez (ou presque)
Printemps québécois: l’éveil démocratique
Encore faut-il que cela se sache
Prendre la parole: du rhétorique au politique
Quelle efficacité pour une critique institutionnelle hors des institutions?
Les murs ne sont pas tous faits de pierres
Une vue de l’intérieur
Art dans l’espace public: quand les politiques croisent les pratiques
Les tactiques de l’informe
Mile-End Mapping: une carte avec ruelles
Le Merle - Institutions
Troubler la fête, rallumer notre joie
Les artistes du modèle d’affaires
Le Merle - Austérité
Décoloniser la culture, c’est aussi désaliéner la culture
Habiter ce qui se défait
The imaginary exit of disengagement
Mécénat, marché ou État: qui soutient qui?
Là où nous allons tous dans la même direction
No One Gives a F**k About a Cop et Fredy: porter les voix du collectif
Fragilité artistique et défense d’une autonomie illusoire de l’art
Prendre soin des paroles effacées
L’évitement comme politique de gestion des débats au Conseil des arts du Canada
Je préfèrerais (éclipses)
Épuiser l’événement: l’ultrafamilier et la répétition comme procédés de mise à distance
À l’ombre des projecteurs: DARE-DARE au Quartier des spectacles
Identity correction: comment se porte votre identité?
Insoluble capitalisme: menues violences et autres obscénités
Les médias et le Printemps québécois: comme si vous y étiez (ou presque)
Printemps québécois: l’éveil démocratique
Encore faut-il que cela se sache
Prendre la parole: du rhétorique au politique
Quelle efficacité pour une critique institutionnelle hors des institutions?
Les murs ne sont pas tous faits de pierres
Une vue de l’intérieur
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Les tactiques de l’informe
Mile-End Mapping: une carte avec ruelles