Faut-il se couper la langue?

Projet et exposition
Centre d’art actuel Skol (Montréal)
2013


Documentation vidéo et extraits de la discussion de clôture


En 1970, le documentaire Faut-il se couper l’oreille? de Jacques Giraldeau observait les débats d’une poignée d’artistes quant à leur rôle dans la société. Un demi-siècle plus tard, nombre d’artistes québécois embrassent le politique dans leur pratique, mais le taisent dans leurs discours. Par des entrevues, des études de textes de démarches et des discussions publiques, Faut-il se couper la langue? traque le politique dans les discours d’artistes de la relève québécoise et, par eux, les limites – inconscientes ou non – que nous imposons à nos pratiques et à nos paroles.

Le projet visait entre autres à collaborer avec des artistes de la relève actuelle pour comprendre les motivations de leur engagement ou désengagement politique. Les tentatives d’organiser collectivement l’événement de clôture ont fait ressurgir les tensions présentes, dans le milieu des arts, entre désir d’engagement politique, craintes et individualisme.

Présenté au Centre d’art actuel Skol ↗ (Montréal).

Ont participé à ce projet les artistes Mathieu Jacques, Clément de Gaulejac, Michelle Lacombe, Sophie Castonguay, Steve Giasson, Andrée-Anne Dupuis-Bourret et Hugo Nadeau.

Texte d’accompagnement
de l’exposition:
Aggraver le politique ↘ 
par Érik Bordeleau.

Article publié sur le projet:
Des artistes, leurs discours et le politique ↘
par Marie-Ève Charron, Le Devoir.